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AVRIL 2015

 

Les compagnies indépendantes, communautarisme et visions Ã©lectoralistes Ã  Saint-Etienne

 

Lors du dernier conseil municipal, notre groupe s’est abstenu sur plusieurs dossiers consacrés aux aides pour les petites structures de spectacle et pour les compagnies indépendantes.

Il ne faut pas voir dans cette attitude réservée la manifestation d’un désintérêt pour la culture, et moins encore peut-être pour le spectacle vivant.

Il existe aux côtés de Marine le Pen des unités de réflexion, sortes de think tanks qui s’intéressent aux sujets les plus variés de notre société. Elles rassemblent de très nombreux spécialistes dans tous les domaines. J’ai l’honneur d’appartenir à l’une de ces structures, et je vais, dans les jours prochains, présenter auprès de diverses personnalités mon point de vue sur des sujets très spécifiques liés au spectacle.

Nos adversaires veulent laisser penser à l’opinion que les personnalités du Front National n’entendent rien à l’art, elles seraient au mieux désintéressées, au pire carrément hostiles. Rien n’est moins vrai !

La gauche y impose depuis 40 ans une préséance factice que la droite complexée a validée. C’est une véritable imposture que paient la population et un bon nombre d’artistes.

Pour revenir au subventionnement des compagnies indépendantes à Saint-Etienne, notre retrait a été motivé par deux principes sous-jacents :

Primo, nous sommes opposés au « saupoudrage Â» des aides. Celui-ci vise plus à s’attirer la sympathie d’électeurs potentiels qu’à professionnaliser des artistes : il s’agit de clientélisme. Il aurait la vertu, aux yeux des responsables de l’actuelle mairie de rallier les Bobos friands d’animations, de programmations minimales et d’initiatives « jeune public Â».  Ce n’est peut être pas un bon calcul. D’une part, les artistes locaux auront très souvent le réflexe de rejoindre le socialisme, comme la rivière rejoint son lit. D’autre part, la « New Upper Class Â» n’est qu’une situation momentanée ; le Bobo d’aujourd’hui est le militant FN de demain.

Secundo, j’ai dit lors du Conseil municipal que certaines compagnies indépendantes vivaient aux crochets des collectivités, et ceci depuis de nombreuses années. C’est la vérité, et je connais si bien ce milieu, que je pourrais citer des noms ; mais je n’ai pas l’âme d’un sycophante.

Il est aisé de tromper ses interlocuteurs lorsque ceux-ci n’ont pas la formation pour  juger un travail de scène, ceci est un vrai savoir-faire. N’importe qui ne peut pas prétendre à ce discernement sous prétexte qu’il travaille à la Direction des Affaires Culturelles de la Ville, ou qu’il a organisé une expo dans une ancienne passementerie ! Les Directions régionales du Ministère de la Culture l’ont bien compris, qui réunissent des programmateurs professionnels du spectacle vivant d’horizons divers pour juger la pertinence de telle ou telle aide. Je parle de spécialistes qui connaissent la scène et les spectacles pour avoir vu des centaines de productions, coopéré avec des artistes, côtoyé la création dans tout type d’institutions, dans de nombreuses villes et différents pays. Encore une fois il s’agit d’un métier ; le reste n’est que bavardage.

Il n’en reste pas moins qu’il existe à Saint-Etienne d’authentiques artistes, de ceux qui mériteraient d’être résolument aidés. C’est pourquoi nous préconisons de rassembler les aides du secteur sur les troupes et les personnalités les plus prometteuses. Celles qui apporteront leur talent au service de la culture, et celles qui feront rayonner la Ville.

Hélas, la mairie ne cherche pas tant à promouvoir la culture qu’à se promouvoir dans le vent.

Aujourd’hui, la ville est une entreprise de communication !

 

 

Avril 2015

 

La Turquie sur la sellette

 

Il y a quelques mois, nous avions attiré l’attention des Stéphanois sur le fait que la municipalité avait, en  septembre 2013, accordé à la communauté turque un terrain rue Florent Evrard, lui concédant au passage une ristourne de 90000 € sur le prix initialement prévu. A l’époque, cette vente et cette ristourne avaient été votées à l’unanimité du Conseil municipal, bref par tout l’UMPS. Sur le terrain en question il est prévu la construction d’un « centre culturel Â», autrement dit, d’une mosquée.

Début mai s’ouvrira au Parc des Expos de Saint-Etienne le Festival de la Turquie. Grand rendez-vous commercial qui vantera dans nos murs la culture, les traditions, et les fastes du pays d’Erdoğan.

Loin de moi l’idée de remettre en question l’intérêt touristique et culturel du cÅ“ur de ce que fut l’empire Ottoman, mais n’est-il pas déplacé, à quelques jours du 100 ème  anniversaire du massacre des Arméniens,  d’autoriser la promotion d’un pays qui a été génocidaire et qui est toujours négationniste ?  Cela pourrait paraître, sinon comme une provocation, du moins comme un pur mépris pour les conventions morales. Nos édiles, si promptes à brandir le « plus jamais ça Â», ne manifestent curieusement pas grande solidarité avec la mémoire d’un peuple qui a été persécuté parce qu’il était chrétien.

 

 

Avril 2015

 

Les Néron de province (2) "le tram..."

 

C’est donc prévu, la Ville de Saint-Etienne sera dotée d’une troisième voie de tram. Cela ne surprendra personne.

Pourtant, selon les études, la ligne en question ne drainera pas assez de passagers ; il n’y a pas chaque jour un match ou un évènement incontournable au Zénith !

Nous savons par ailleurs d’expérience que le quotidien des riverains pendant les longs mois du chantier va être extrêmement perturbé, tout comme la circulation à Saint-Etienne. Nous savons aussi, pour l’avoir vécu, que la durée du chantier en question ne sera pas maîtrisée, et pourra s’éterniser au grand dam des automobilistes et des habitants.

On nous dira qu’il faut bien aller de l’avant, et que ces considérations, vraies sur l’instant, déboucheront sur un progrès indéniable.

Cependant, nous serions pour notre part intervenus sur d’autres aspects de la circulation qui nous semblent plus utiles au quotidien des Stéphanois.

Tout d’abord des lignes de bus seraient à créer sans délai ; les habitants se plaignent légitimement que certains quartiers ne sont pas desservis.  Ensuite, il conviendrait de développer la fréquence des transports. Il est en effet insupportable d’attendre aux heures d’affluence pour devoir renoncer face à la cohue.

Enfin, l’état des rues est catastrophique. On ne compte plus les nids de poule problématiques pour les voitures, et carrément dangereux pour les deux roues. Il est urgent de revoir le revêtement des artères de toute la Ville.

Certes, ces mesures placées sous le sceau du bon sens, ne sont guère prestigieuses, mais elles répondent  avec pragmatisme aux attentes des usagers.

La nouvelle ligne de tram est la danseuse des autorités, et son entretien coûtera cher aux contribuables.

Les Stéphanois ont d’autres préoccupations que la démesure des édiles.

 

 

Février 2015

 

Une vision irréaliste de la sécurité

 

La mairie nous l’avait annoncé à grands renforts de communication : les effectifs de police allaient s’étoffer sensiblement. A priori, une bonne nouvelle pour les Stéphanois. A l’heure où les fondamentalistes affûtent leurs couteaux, à l’heure où explosent la délinquance urbaine et les cambriolages, Saint-Etienne ne pouvait plus se priver de cette évolution. Nous accueillîmes donc la mesure avec une bienveillance d’autant plus sincère que nous défendions un projet similaire. Notre idée était toutefois plus ambitieuse puisqu’elle prévoyait une police disponible de jour comme de nuit, et mobilisée exclusivement contre la délinquance. Les accents martiaux du maire résonnaient donc dans les travées du Conseil : « Tous Charlie », d’accord, mais version virile. Nous allions voir ce que nous allions voir...

Et nous devions, comme bon nombre de Stéphanois, vite déchanter. La première désillusion a été de savoir que les policiers seraient sous-équipés en armes. La deuxième déception vint du fait d’apprendre qu’une partie de l’effectif se contenterait d’intervenir comme « agents d’ambiance», vision irréaliste de la sécurité ! Nous constations enfin, avec une certaine stupeur, que l’époque semblait moins à la mobilisation contre les voyous et les djihadistes que contre les automobilistes. On nous expliquait en effet qu’une gigantesque zone 30 allait bientôt être constituée et que la police municipale, sûrement à contre-cÅ“ur, serait chargée de la répression.

En fait sous couvert de sécurité, on va encore taxer des automobilistes qui finiront par déserter le centre ville.

Le Trésorier principal se frotte les mains, et les commerçants, excédés, prévoient une nouvelle chute de leur chiffre d’affaire.

 

A Saint-Etienne, à défaut de pouvoir rouler en voiture, on marche sur la tête.

 

 

Février 2015

 

Professions libérales : dérégulation sauvage !

 

Le CHU 42 mis en péril par les emprunts toxiques et qui voit sa dette augmenter de 20 % n’est qu’un avatar de plus : à Saint-Etienne comme ailleurs, le secteur de la santé est  à feu et à sang.

Les médecins, et les patients, subiront bientôt de plein fouet une sauvage dérégularisation que le gouvernement, téléguidé par Bruxelles, veut mettre en place. C’est un véritable basculement vers une médecine étatisée digne de Brejnev que trament Marisol Touraine et les socialistes dans le dos des Français.

Ces mesures prévoient la mise sous tutelle des médecins par les Agences Régionales de Santé,  véritables chiennes de garde de la Sécurité sociale et des mutuelles. Les malades ont dès lors tout à craindre : zonage médical, contrôle des prescriptions, divulgation des dossiers personnels.  

A Saint-Etienne, où explose le nombre de CMU et d’AME, la promotion du tiers-payant engorgerait toute la filière, avec, à la clef, une médecine au rabais.

Il faut stopper une aberration qui accumulerait encore les déficits et qui nous conduirait jusqu’en Grèce !

 

 

Janvier 2015

 

Les Néron de province, les dérives de l'EPASE

 

Michel Thiollière se piquait d’urbanisme, sans doute parce qu’il avait reçu cette délégation lorsqu’il était simple adjoint dans l’équipe de François Dubanchet. Devenu premier magistrat de la ville, il multipliait les initiatives dans le domaine de la construction. Rien n’était trop cher pour flatter son égo. On a fait appel aux plus prestigieux architectes, urbanistes, paysagistes : Foster, Maki, Gautrand, Ricciotti... L’EPASE ayant été créé en 2007, Monsieur Thiollière a été le premier à  utiliser cette organisation aux financements multiples qui permet beaucoup d’excès aux maires, présidents de droit.

Lors de son accession à la Mairie, Maurice Vincent s’est un moment questionné sur la démarche de Michel Thiollière : "Fallait-il faire appel à des architectes étrangers hors de prix?" (l’Express du  8 février 2008).

Il a vite balayé ces états d’âme, et, touché par le génie communicatif de son prédécesseur, a engagé les plus grands et les plus coûteux architectes urbanistes, paysagistes : Chaix et Morel, Combarel Marrec, Chemetoff, Vergély...

On sait que Gaël Perdriau  a choisi le paysagiste Clément pour l’étude de la « Trame verte et bleue Â» ; il était deux fois plus cher que certains de ses concurrents ! 

Les couloirs du palais bruissent déjà des noms d’autres créateurs qui seraient bientôt sollicités, comme les Parisiens Michelin, Reichen et Robert.

 

Quid des professionnels locaux ? N’auraient-ils aucun talent ?

 

En 2014, 12 agences d’architecture du département de la Loire, 6 bureaux d’études, et bon nombre de sous-traitants, ont fermé leur porte.

L’urbanisme public est un domaine essentiel pour la survie des entrepreneurs stéphanois et ligériens. Ils ne supportent plus ni les dérives de l’EPASE, ni l’égocentrisme des élus.

 

Le Front National est très clair sur le sujet, il s’engage à privilégier les compétences locales.

 

 

 

 

 

 

 

 

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